Asakusa 浅草

Célèbre pour abriter le plus grand temple de Tôkyô, le Sensô-ji, Asakusa est considéré comme le cœur de l'ancienne shitamachi, la ville-basse. Quartier très agréable si vous décider d'y résider lors de votre séjour, il a su conserver l'atmosphère du Tôkyô d'antan.

Souvent bondé, il vous faudra jouer des coudes et être patient si vous voulez avoir le champs libres pour des photos.

Le Sensô-ji 浅草寺

Kinryûzan Sensôji 金龍山浅草寺 de son nom complet, le Sensô-ji est le temple le plus ancien de Tôkyô, l'emblème du quartier.

La légende raconte qu'en 628 (ère Yamato 大和時代) sous le règne de la première femme nommée Impératrice du Japon, Suiko Tennô 推古天皇, que deux frères, Hamanari et Takenari Hinokuma, durant une partie de pêche dans la rivière Sumida, remontèrent dans leur filet une statue de la déesse Kannon.

Le seigneur du village de l’époque, Hajino Nakamoto, appris la trouvaille des deux frères, alla à leurs rencontre, tomba sous le charme de la statuette et fit serment à Bouddha. Les frères Hinokuma en furent fortement impressionnés et se convertirent ensuite au bouddhisme. La statue de la déesse Kannon fut placée dans un temple de fortune, et les trois hommes vouèrent ensuite leur vie à prêcher la voie bouddhiste.

C’est quelques année plus tard, en 645 que le temple Sensô-ji fût terminé. Sa renommé grandit rapidement, aidée par le bon développement que connu le quartier d’Asakusa.

En 1649 pour rendre hommage aux trois hommes et les élever au rang des divinités le sanctuaire d'Asakusa, aussi nommé Sanja-sama 三社様, « sanctuaire des Trois Divinités», fut érigé sur ordre du shogun Tokugawa Iemitsu.

Quand vous sortez du métro, vous tombez devant la porte de Kaminarimon 雷門 (porte du tonnerre), gardée par les deux divinités protectrices, Fûjin, dieu du vent à droite et Raijin, dieu du tonnerre à gauche. Ils protègent l'accès à l'entrée du Sensô-ji.

L'énorme lanterne figure sur les estampes de Hiroshige dans la série "Cents vue d'Edo".

C'est devant la Kaminarimon que vous trouverez les jinrikisha en costume traditionnel, les conducteurs de pousse-pousse (attention un peu cher, ¥5000/9000, 30/60 min.).

Une fois la Kaminarimon passés, vous arriverez sur la rue piétonne Nakamise-dôri 仲見世通り, une longue allée bordée de boutiques de jouets, kimonos, poupées, friandises et autres. Vous trouverez beaucoup de vos souvenirs ici.

Goûtez la spécialité du coin, les agemanju, des manju grillés (petite préférence pour celui au kabocha). N'hésitez pas à en goûter plusieurs, on n'en trouve pas partout!

Quand vous arrivez au bout de la Nakamise-dôri vous passerez sous la porte Hôzômon 宝蔵門. C'est une porte à deux niveaux dont l'étage héberge nombre de trésors du Sensô-ji, d'où son nom « Porte de la salle aux trésors ».

Une fois l'Hôzômon, vous tomberez sur le bâtiment principal du temple, le Hondô 本堂 . C'est ici que vous pourrez acheter les omikujis (divinations écrites sur des bandes de papier), omamori (amulettes de protection) et autres articles bouddhistes.

Vous trouverez le brûleur à encens du temple : faites comme tous les japonais, dirigez la fumée d’encens vers une partie de votre corps, malade, elle guérira.

Le sanctuaire Asakusa-jinja 浅草神社

En retrait derrière le Sensô-ji, ce petit temple shintoïste fut élevé en 1649 en l'honneur des deux pêcheurs et du chef de village qui découvrirent la statue.

La Kappabashidôri 合羽橋通り

A quelques rues du Sensô-ji, parallèle à la Nakamise-dôri, la Kappabashi-dôri est une rue où l'on trouve plus de 160 magasins le long des 800 mètres de la rue qui vendent de tout : vaisselles, poteries, casseroles produites industriellement, équipement pour restaurants, fours, décorations. Vous y verrez même les plats de présentation en plastique qui sont en vitrine dans la plupart des restaurants au Japon.

Lanternes (chouchin), noren, théières, couteaux et autres pourront faire des souvenirs acquis à des prix raisonnables.