27 Mai 2013
Le Shuri-jô, à 5 km au nord de Naha (anciennement appelée Shuri), est un château médiéval. Construit au 14e siècle, il fut le centre politique, religieux et culturel de l'archipel des Ryûkyû jusqu'en 1879.
Le site est inscrit au patrimoine de l'UNESCO depuis 2000.
Ce château a été complètement reconstruit après la guerre, d'après l'original. Son style architectural est clairement différent de celui des châteaux japonais classiques puisque marqué par l'influence chinoise.
Le Shuri-jô se répartit en trois zones principales, séparées par leur fonction : la région administrative a été concentrée sur la place principale et les autres bâtiments en face d'elle : (le Seiden, l'ensemble Nanden/Bandokoro, le Hokuden, etc.). Les nombreux sites religieux présents à l'intérieur de l'ensemble du site, dont le Kyo-no-uchi, lui donnent un caractère religieux. Enfin, les appartements de la famille royale, appelés Ouchibara, constituaient les parties privées.
Le Sonohyan-utaki 園比屋武御嶽
Le Sonohyan-utaki est un bosquet sacré d'arbres et de plantes de la religion Ryûkyû indigène traditionnelle. Il se trouve dans l'enceinte du Shuri-jô, à quelques pas de la porte Shureimon du château. Son utaki (terme d'Okinawa pour désigner un endroit sacré), ou plus précisément sa porte en pierre, fait partie d'un certain nombre de sites qui constituent ensemble du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Alors que les portes n'étaient ouvertes que pour le roi, elles sont aujourd'hui toujours fermées. Elles sont en quelque sorte devenu elles-mêmes un espace sacré, représentant le véritable espace sacré derrière elles. De nombreux voyageurs et les habitants viennent prier à la porte.
Bien que l'endroit ait été reconnu sacré utaki auparavant, la porte de pierre est construite en 1519 durant le règne du souverain Shô Shin. Chaque fois que le roi quittait le château pour un voyage, il s'arrêtait d'abord au Sonohyan-utaki afin de prier pour la sécurité de son déplacement.